La France connut de grands bouleversements politiques, passant d’une monarchie absolue à une République puis à un Empire, etc. La Bretagne s’accommoda tant bien que mal à ces soubresauts politiques du XIXe siècle. Par exemple, la Restauration de Napoléon Bonaparte souscrit l’aristocratie foncière bretonne à la représentation des zones rurales. Or, depuis que le privilège d’élection s’est dirigé vers la richesse et non plus vers la représentation proportionnelle des naissances, la Bretagne, relativement pauvre, n’a qu’un faible corps électoral. Les Bretons se voient ainsi peu représentés.
De plus, la défaite envers les Prussiens amène le gouvernement de la IIIe République à porter un regard critique de méfiance envers la Bretagne ; on l’assimile à tort à un bloc fédéraliste grandement influencé par les prêtres qui utilisent la langue bretonne comme arme de défense envers l’influence française irréligieuse et républicaine entretenant ainsi l’obscurantisme.
Bref, l’évolution politique en Bretagne est un phénomène complexe, tantôt traditionnelle et conservatrice, puis plutôt socialiste lorsque le gouvernement français semble de droite.
De plus, la défaite envers les Prussiens amène le gouvernement de la IIIe République à porter un regard critique de méfiance envers la Bretagne ; on l’assimile à tort à un bloc fédéraliste grandement influencé par les prêtres qui utilisent la langue bretonne comme arme de défense envers l’influence française irréligieuse et républicaine entretenant ainsi l’obscurantisme.
Bref, l’évolution politique en Bretagne est un phénomène complexe, tantôt traditionnelle et conservatrice, puis plutôt socialiste lorsque le gouvernement français semble de droite.
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