Les conflits au début du XIXe siècle

A. Contexte

Au début du dix-neuvième siècle, les protestants étaient en position de force, contrôlant une bonne partie du territoire, mais ils demeuraient en position minoritaire et craignaient une révolution du reste des Irlandais alliés avec la France. Ces derniers préparaient une rébellion qui consistait à créer une nouvelle unité en Irlande : « [t]hey (les troupes révolutionnaires française) had come to Ireland at the call of the United Irishmen to help them bring about a republican revolution there, a revolution which would unite Catholics and Protestants as one Irish nation in an Irish republic » . Ce plan tourna au vinaigre et la rébellion s’effondra en 1798, alors que plusieurs révolutionnaires furent arrêtés par les Anglais.

B. Le traité d’Union

En 1800, l’Angleterre fit adopter le traité d’Union. Ce traité abolit le parlement de Dublin qui était en place et réduit sous le silence la religion majoritaire du pays (contrairement à l’union avec l’Écosse) et fit de l’anglicanisme la religion officielle du pays. L’Irlande et la Grande-Bretagne ne faisaient plus qu’un : le Royaume-Uni.
L’Union de l’Irlande fut en quelque sorte une façon pour les Britanniques d’afficher leur fierté et leur nationalisme. Une nouvelle rébellion allait frapper sous peu. Le 23 juillet 1803, Robert Emmet attaque le Château de Dublin (symbole même de la domination anglaise en territoire irlandais). Sa révolte ne fit pas long feu et il fut enfermé et condamné à mort.



C. Le retour du catholicisme

Alors que tout immobile, le député Grattan fit bouger les choses en 1813 en déposant un projet qui soutenait le retour de l’Église catholique. Ce projet fut cependant rejeté par le Parlement britannique. En 1823 Daniel O’Connell reprit l’idée de Grattan et créa l’Association Catholique. Il ramenait ainsi le sentiment religieux et nationaliste des Irlandais et il se présenta aux élections en 1828 et fut élu majoritairement sans surprise (dans son comté). Westminster ne pouvait plus limiter l’influence et la présence catholique redonna quelques droits et pouvoirs aux catholiques. Le nationalisme était donc en train de reprendre du poil de la bête. . Du même coup, O’Connell voulut abolir le traité d’Union.

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